L’investissement locatif : c’est le moment de se lancer…


L’investissement locatif : c’est le moment de se lancer

Il y a crise et le dossier de CSF Magazine en explique les raisons. Notre pays manque de logements à louer. C’est pourquoi, l’investissement locatif est en panne. Pourtant, quand des particuliers investissent pour louer, des systèmes d’aide intéressants viennent leur donner le coup de pouce indispensable. Et si vous deveniez investisseur ?

Depuis plusieurs années, un dispositif d’investissement locatif adapté permet aux particuliers de bénéficier d’une réduction d’impôts. Cet avantage – nommé loi Pinel – a pour objectif de soutenir la construction de logements neufs dans les zones où les besoins sont importants. Le dispositif concerne l’investissement locatif dans des logements collectifs neufs ou en état futur d’achèvement. Ainsi, des particuliers, sous réserve qu’ils louent le bien, y compris à leurs parents ou enfants, bénéficient d’une réduction d’impôts pouvant aller jusqu’à 63 000 € sur 12 ans (soit 5 250 € par an). Mais attention, 2022 sera la dernière année pour profiter du dispositif dans sa globalité. À partir de 2023, l’avantage fiscal va être nettement réduit. C’est le moment de se décider.

Les conditions pour en bénéficier

Le logement doit être loué nu durant une période de six ou neuf ans prorogeables jusqu’à 12 ans. Il doit être situé dans les régions de France où la demande de logements est forte : en zone A, A bis ou B1. L’avantage fiscal de l’investissement locatif est réparti durant toute la durée d’engagement, dans la limite de 300 000 euros. Il est croissant en fonction de la durée de location choisie, 12 % du prix du bien sur 6 ans, 18 % sur 9 ans et 21 % sur 12 ans.

Question(s) de plafond et de rentabilité

Pour bénéficier du dispositif Pinel, les ressources des locataires doivent être inférieures à un plafond, variant selon la région, et selon la composition du ménage. Par exemple, pour une personne seule ou couple ayant 1 personne à charge, ce plafond de ressources varie de 45 210 € à 7 188 €, suivant la zone. Le montant des loyers est aussi encadré. Il peut aller de 10,51 € le mètre-carré en zone B1 (principalement les grandes villes hors métropoles) à 17,55 €/m2 en zone A bis (Île-de-France). On le voit, ces critères sont suffisamment larges pour rendre votre investissement locatif économiquement rentable.