Il ne s’agit évidemment pas de contester la notion de taux d’usure, qui est protectrice des consommateurs. Mais son actualisation mensuelle, indispensable à l’adéquation avec le contexte général d’évolution des taux, éviterait de créer des impasses d’accès au crédit. D’autre part, une autre méthode de calcul permettrait de maintenir la notion protectrice de taux d’usure, tout en actualisant son contenu. Pourquoi additionne-t-on, pour calculer le taux d’usure, des frais financiers et des frais d’assurance qui, à l’évidence, ne sont pas de même nature ? Cette addition, sans fondement, est en train de paralyser l’accès à la propriété pour des milliers de ménages. C’est pourquoi, le président du CSF, Jean-Marie Alexandre, a saisi les ministres concernés et les parlementaires, pour tirer le signal d’alarme : il faut d’urgence réviser le mode de calcul pour sortir de la paralysie. C’est un enjeu sérieux si l’on souhaite faciliter l’accès des Français à la propriété