Le CSF agit pour protéger ses adhérents

Depuis plusieurs mois, l’accès au crédit immobilier est paralysé : le taux d’usure fixé à 2,57 % (quand l’inflation est estimée aux alentours de 6 % !) interdit aux banques de prêter. En effet, avec un taux d’intérêt autour de 2%, dès que les frais d’assurance et de dossier viennent s’ajouter, la limite des 2,57 % est franchie… et le crédit est refusé.

Le président du Crédit Social des Fonctionnaires, Jean-Marie Alexandre, a saisi de cette situation le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Lemaire, le ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guérini :

« Du fait du calcul du taux d’usure, qui inclue le taux d’intérêt, l’assurance de l’emprunteur et les frais de dossier et de garantie, les familles modestes et moyennes se voient refuser en grand nombre leur crédit par leurs banques ». Il est également intervenu auprès du président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel et du président de la Commission des finances du Sénat, Claude Raynal en alertant : «l’incitation à devenir propriétaire de son logement, qui doit être d’intérêt public, la considération pour les serviteurs de l’Etat, des collectivités territoriales, des hôpitaux, des services publics, appellent un urgent ressaisissement ».

Le journal « Le Monde » a ainsi publié une tribune où il souligne que :


« Aujourd’hui, c’est plus de la moitié des demandes de prêts immobiliers qui sont refusées.

Les 30-35 ans et les projets d’achat de résidence principale sont les plus concernés ».